mardi 18 septembre 2007

"Une chance extraordinaire !"

C’est parti… Véronique Loisel et les 88 concurrents engagés dans la transat 6,50 2007 sont partis à 12h38 d’une ligne de départ placée au sud du port des Minimes. Dans des conditions de vent situé au Nord et soufflant à 20 nœuds, la navigatrice Essonnienne se dirige en route directe vers Funchal, terme de la première étape longue de 1100 milles.

La participation à une édition de cette mythique course est une chance extraordinaire selon les dires de Véronique avant le départ. « Il aurait été très facile de lâcher prise pendant ces deux années de préparation mais en prenant les étapes les unes derrière les autres, on y arrive ». Voilà Mademoiselle Loisel en course, en solo pour environ 7 jours de navigation. « Je me sens bien en mer toute seule » ajoutait-elle. Il va le falloir car dans les semaines qui viennent, Véronique va enquiller avec son petit voilier, une coque de noix de 6m50 plus de 4200 milles. La première partie de la compétition est beaucoup plus courte que la seconde mais elle est très importante pour la suite des hostilités. En effet, il ne faut surtout pas casser et prendre le rythme rapidement de la compétition. Véronique, perfectionniste « jusqu’au bout des ongles » connaît les paramètres de ce genre de course après sa belle cinquième place à la transgascogne. Jusqu’à ce soir, le début de la traverseé du Golfe de Gascogne se déroulera avec un vent bien positionné au Nord, puis Mercredi, Eole tournera à l’Est avec 15 nœuds de pression. Après, la pointe occidentale de l’Espagne, la seconde partie de la course sera favorisée par des vents portants le long de la péninsule Ibérique… Restera à surfer pour rejoindre Madère certainement dans 7 jours. En somme, la météorologie est plutôt clémente pour Véronique et complètement en adéquation avec son Pogo 2, un voilier plutôt rapide au portatif mais il est clair qu’il faudra être vigilant à la barre, aux réglages des voiles, certainement peu de repos pour la francilienne aux doux yeux bleus.