Depuis maintenant deux ans, la francilienne Véronique Loisel se prépare à la transat 6.50 Charente-Maritime / Bahia, dont le départ sera donné dimanche à 11h00 au large du fameux fort Boyard.
Même si la navigatrice avait déjà beaucoup navigué avant de se lancer ce défi notamment sur les Pen Duick ou en grande croisière, il fallait apprendre tous les rudiments de la navigation en solitaire. Faire évoluer seul son bateau est une discipline bien à part dans la voile sportive. Véronique a alors débuté son apprentissage à Lorient au sein de la base « an orient sail » spécialisée dans la course au large. « Elle est venue voir un entraînement fin 2005 chez nous » explique Tanguy Leglatin, entraîneur bien connu dans le milieu « Elle s’est ensuite très rapidement décidée à acheter un voilier puis tout est allé assez vite pour Véronique ». Enchaînant de nombreuses navigations le week-end après des semaines de travail bien chargées chez Arianespace, Véronique apprend relativement vite à régler son Pogo 2. « J’ai été assez impressionné par sa capacité d’adaptation à la voile en solitaire » poursuit Tanguy « Elle avait clairement plus de difficultés à prendre confiance en elle, notamment lors des navigations de nuit, mais sa belle place à la Transgascogne dans du gros temps démontre qu’elle a résolu ce problème. Lors de cette transat, elle va encore beaucoup apprendre. 4200 milles en solitaire, c’est une sacré expérience ! ».
Véronique Loisel est une jeune femme pressée par l’envie de se retrouver seule au large. Ces derniers temps, tout s’accélère sur les pontons. Aujourd’hui, Véronique et son équipe à terre vont mettre à bord l’alimentation, l’eau et continuent de « bichonner Oyapock », le nom d’origine de ce voilier de série.
