dimanche 19 août 2007

La Transat 6,50

Le site officiel de la Transat 6,50

Retrouver le CNES au départ de la course à La Rochelle

L’aventure de la Transat 6,50

Le concept de cette course est un véritable défi: une traversée de l’Océan Atlantique par un marin, en solitaire, sur un voilier de 6,50 mètres, sans assistance. A bord, Véronique ne pourra compter que sur elle-même. Déjà un parfum d’aventure…

Au début, un rêve

- Créée par le Britannique Bob Salmon qui rêvait de participer à une course en solitaire à la voile traversant l’Atlantique d’Est en Ouest, la première édition de la Mini-Transat a eu lieu en 1977. - A l’époque, la seule compétition de ce type était la Transat Anglaise pour laquelle des bateaux de plus en plus grands et coûteux s’alignaient au départ. En réponse à l’escalade financière des transats, Bob Salmon créa la Mini-Transat, ouverte uniquement à des petits voiliers qui ne devaient pas mesurer plus de 6,50m de long. - 23 bateaux prirent le départ de cette première édition à Penzance (Sud-Ouest de l’Angleterre) pour rallier Santa Cruz de Tenerife aux Canaries, puis Antigua. - En 1984, la majorité des coureurs étant de nationalité française, l’organisation de la course, désormais appelée Transat 6,50, est reprise par les français.

La Transat 6,50 fête ses 30 ans …

… et toujours la Transat 6,50 compte parmi les rares courses transocéaniques d’un niveau élevé, qui restent malgré tout une véritable aventure en solitaire (pas de vacation avec la terre). Au fil des années, elle a toujours su rester d’un budget abordable. Aujourd’hui, elle regroupe une dizaine de nationalités, dont la majorité est européenne.

Deux catégories de voilier

La Transat 6.50 se court tous les 2 ans sur 2 catégories de voiliers, série et prototype, faisant chacune l’objet d’un classement. Le parcours – 4500 milles, soit près de 8100 km – s’effectue en deux étapes : - la première emmène les 75 concurrents de La Rochelle à Madère, où les navigateurs font escale durant 10 jours - la seconde étape entraîne la flotte à travers l’Archipel du Cap Vert, le pot au noir, la route des Alizés, jusqu’au Brésil où l’arrivée est jugée à Salvador de Bahia.