vendredi 28 septembre 2007

Premières impressions de Véronique !

Vendredi 28 septembre, 16h08

Véronique Loisel est arrivée à Funchal (Madère) mardi 25 septembre en 6 jours 18 heures 24 minutes et 46 secondes. Elle prend la 10ème place au classement des voiliers de série de la première étape de la 16ème édition de la transat 6,50 Charente-Maritime / Bahia.

La navigatrice essonnienne réalise une belle performance en ne terminant que 8 heures derrière le vainqueur Stéphane Le Diraison. Elle n’a jamais quitté le top 14 pendant ce premier acte qui s’est joué dans des conditions de vent « médium » et au portant. La régularité de Véronique a impressionné plus d’un observateur. De bon augure pour la seconde étape de la transat 6,50 qui emmènera les 89 concurrents vers Salvador de Bahia au Brésil. Retour avec Véronique sur ce premier acte…

« Je suis ravie de cette première étape. C’était vraiment un long surf qui nous a amené à Madère. Je n’avais jamais connu autant de portant. Mon bateau s’est très bien comporté sous cette allure, il est fait pour ça. Etre debout au milieu de son cockpit avec un voilier qui va si vite et droit au but, c’est impressionnant ! Je me suis rapidement, et tout au long de ce sprint, adaptée aux conditions de navigation en solitaire. Même si je n’ai pas toujours bien dormi notamment les dernières 24 heures, ma courbe de sommeil est satisfaisante avec environ 4 heures de repos par jour. Au niveau de mon alimentation, j’ai vite pris le rythme avec un lyophilisé le soir et un repas plus frais le midi. Pour ce qui est de la météo, j’ai toujours eu du vent et je ne suis jamais entrée dans l’anticyclone. J’ai bien négocié ensuite la bascule du vent au Nord-Est. Je n’ai jamais « flippé » pendant ce premier acte même lorsque mon spi s’enroulait autour de l’étai. J’étais bien dans ma peau. Les deux, trois premiers jours, j’ai navigué aux cotés de Matthieu Girolet puis je me suis détachée. Ensuite, c’était la course poursuite avec Bénédicte Graulle et Thomas Bonnier avec qui j’ai beaucoup échangé par VHF. Au chapitre des difficultés car il ne faut pas croire que tout a été idyllique, j’ai eu un problème avec une option de mon pilote automatique ce qui l’a rendu imprécis notamment lorsqu’il y avait une belle houle. En somme, je suis contente de cette encourageante 10ème place, le travail en amont paie ».

Après une bonne période d’atterrissage ces derniers jours et de nombreux échanges avec les autres concurrents, Véronique va s’atteler à la préparation de « l’Espace pour la Mer » (vérification du mât, inspection des voiles et réparation du pilote…) pour le départ de la deuxième étape qui l’emmènera vers Salvador de Bahia dès le 6 octobre.

Crédits photos : Olivier Blanchet (2007)