Mercredi 6 mai 2009
Pour sa première course de la saison, Véronique va se frotter aux meilleurs du circuit. Si les uns partent le couteau entre les dents, en vue de se qualifier pour la prochaine Mini Transat, Véronique s’élance avec gourmandise, pour avaler 800 milles (1481 km) de nouvelles sensations. La complexité de fonctionnement de son voilier, modèle réduit des voiliers du Vendée Globe, est à la hauteur du gain en performance. Ainsi, Cupuaçu arrivera à La Rochelle avec probablement 1 à 2 jours d’avance sur les voiliers de série en course, comme Oyapock (Conrad Colman Racing n°480) son ancien compagnon de la Mini Transat 2007.
Les conditions de petits temps prévues pour la première étape pourraient favoriser les options météo et permettre de creuser des écarts. Des vents faibles vont pousser Cupuaçu jusqu'à Gijon en Espagne, où les premiers concurrents sont attendus vendredi matin. Ces conditions idéales récompensent un hiver rigoureux durant lequel Véronique a consacré vacances et week-end à mettre au point son voilier et à s'entrainer en rade de Lorient tandis que nous gouttions à la douceur d'un feu de cheminée en rêvant aux beaux jours.
Lundi, la seconde étape emmènera les coureurs virer une bouée à l’archipel des Glénan. Véronique pourrait rencontrer des vents variables en direction lui permettant, soit de faire route directe, soit de tirer des bords, tantôt au large tantôt à la côte. Il semble acquis que la houle de Gascogne ne sera pas formée, épargnant ainsi marins et matériel. Viendra ensuite une descente vers le roi des phares « Cordouan » à l’entrée de l’estuaire de la Gironde. La dernière ligne droite ramènera la flotte à la Rochelle aux environs du jeudi 14 mai.
Pour suivre la progression de Véronique et de Cupuaçu (n° 429) en temps réel, rendez-vous sur : http://minipavois-2009.blogspot.com/
