samedi 4 juillet 2009

A la conquête du phare Ouest

Samedi 4 juillet

Mini Fastnet en double du 5 au 11 Juillet

Dimanche 5 juillet à 13h00 (heure française), Véronique prendra le départ de l'une des courses les plus difficiles d'Europe: le Mini-Fastnet britannique. Au contraire du Mini Fastnet français auquel Véronique n'a pu participer en raison de son travail, l’édition anglaise est un mélange épuisant de course au large et de parcours côtiers, sur 1333 km soit 720 milles. Cette épreuve représente le niveau de difficultés de deux étapes de la Solitaire du Figaro.

De Plymouth à Plymouth en passant par l'île de Wight à l'est et l'Irlande à l'ouest, le parcours est rythmé par une succession de caps qui sont autant de passages à niveau : arriver quand les courants sont favorables vous permet de creuser l'écart; ratez le moment idéal, et le courant vous arrêtera en permettant aux suivants de vous rattraper, pendant que les premiers s'échappent.

Le parcours abonde de franchissements critiques : le phare d’Eddystone, Start Point, Portland Bill, les Needles, Portland Bill, Start Point, Bishop Rock, dernière terre en vue au Sud des îles Scilly avant de traverser la mer d’Irlande jusqu'au légendaire phare du Fastnet, Old Head of Kinsale et Cork en Irlande, Land’s End puis Cap Lizard. Onze passages à niveau à déguster pour la course la plus technique de l'année.

La Mini-Fastnet anglaise se court en double. Véronique sera secondée par Sigrid Longeau, qui a couru la mini transat 2007. Le duo féminin a déjà navigué ensemble en 2008 à l’occasion de l’Open Sail.

Au large, lors de la traversée aller-retour de la Mer d'Irlande, les deux filles privilégierons la meilleure route par rapport à la météo. En navigation côtière, le duo « De l'espace pour la mer » va attaquer, suivre la moindre évolution du vent, changer fréquemment de voiles et négocier chaque cap avec le plus de précision possible. Les réglages continus, les modifications météo incessantes, la traversée d’une des mers les plus agitées d'Europe... sont évidemment impitoyables pour le matériel donc le premier objectif est évidemment d'arriver.

Une course où le vainqueur aura su le mieux maîtriser les paramètres de météo, de courant et de vent. Devant une telle équation, Véronique l’ingénieur pourrait bien tirer son épingle du jeu.

Pour suivre la position de Véronique heure par heure, rendez vous sur : site_de_la_course